On teste le volant Fanatec CSL Elite Steering Wheel Porsche Vision GT sous licence officielle de la Porsche Vision Gran Turismo, une voiture créée exclusivement pour Gran Turismo® 7. Un volant sexy au design signé Porsche qui avait été présenté à la Simexpo 2024. Avec son prix de 349.95€ on peut être tenté de foncer dessus. Après tout, un volant sous licence officielle à ce tarif et avec ce look, ça fait envie. Mais est-ce que c’est vraiment une bonne idée ? On a roulé avec pendant un mois, vous allez voir que tout ne s’est pas passé comme on l’aurait voulu.
Le Fanatec CSL Elite Porsche Vision GT, techniquement ça donne quoi ?
Diamètre Poids | 31cm 1,396Kg avec le QR2 Lite |
Matériaux | Structure en aluminium moulé, coque en plastique. |
Grips | Tactaris : microfibre premium |
Palettes | 2 palettes magnétiques en aluminium pour les passages de rapports |
Bruit d’utilisation palettes | 73dB. |
Boutons paramétrables | 8 boutons paramétrables 4 encodeurs rotatifs (+/-) au niveau des pouces 1 FunkySwitch 7 positions 2 encodeurs rotatifs 12 positions en bas du volant |
Écran | OLED |
Quick Release | De série : QR2 Lite |
Compatibilité | PC et PlayStation Logiciel – Fanalab et/ou application Fanatec |
Prix | à partir de 349.95€ TTC |
Design et ergonomie
Au déballage, le volant est franchement joli, doux grâce au matériau Tactaris. Le logo Porsche au milieu du volant, qui est un bouton, rend vraiment bien. Bref, à première vue, ça claque.
Niveau fonctionnalités, on a les 8 boutons paramétrables, 4 encodeurs rotatifs, 2 encodeurs 12 positions et un Funkyswitch. A l’arrière on retrouve 2 palettes de passage de rapports magnétiques sur lesquelles nous reviendrons dans quelques instants.
Je vous le disais il y a quelques lignes, le grip du volant est en Tactaris, un matériau annoncé par Fanatec comme étant plus résistant que l’Alcantara mais poru le vérifier il faudra attendre les retours sur plusieurs mois. Par contre l’ergonomie est assez étrange, j’ai ressenti une gêne au niveau des pouces dès les premiers instants. Les emplacements des doigts auraient mérité des chanfreins plus prononcés. On verra ce que ça donne en piste !
L’écran OLED pour les paramètres du menu de réglage et la télémétrie du jeu est situé en bas à droite du volant, pas évident pour le lire en pleine course ?! Mais bon c’est un design signé Porsche, alors qui suis-je pour juger ?
Dans le carton :
- Volant CSL Elite Steering Wheel Porsche Vision GT,
- Notice complète (anglais),
- Planches de stickers Fanatec.
A l’arrière 2 palettes magnétiques et un QR2 Lite
On retourne le volant et on découvre donc plsu en détails les 2 palettes magnétiques. Elles sont en aluminium et leur activation demande 1Kg de pression. Leur bruit est assez conséquent avec 73dB mesurés en course. La position des palettes n’est pas réglable mais je note que Sam et moi avons pu les utiliser sans aucun souci de placement de doigts malgré nos tailles de mains vraiment différentes.
Le Quick Release qui nous permettra de l’installer sur notre base Fanatec est le QR2 Lite. La bonne nouvelle, c’est que sur ce volant Porsche, le QR2 Lite ne bridera pas votre base à 8Nm comme sur les autres volants. Si vous avez une base CS DD, CS DD+ ou encore Podium, vous pourrez donc utiliser son couple normalement.
Feeling des boutons
Le Volant Fanatec Porsche Vision GT est équipé de 8 boutons programmables en plastique. Et je dois avouer que je reste sur ma faim avec eux car ils sont vraiment petits et qu’aucun sticker n’est fourni pour les customiser. Les Button Caps Fanatec ne seront pas non plus adaptables dessus car ils sont plus gros que les boutons du volant.
Côté ressenti, le clic est franc et dans la moyenne des duretés qu’on retrouve un peu partout avec 450 grammes à l’activation. Sauf pour les deux boutons en haut du volant (sur le grip) qui demandent 1Kg pour s’assurer de ne pas cliquer par erreur.
Comment configurer le volant avec Fanatec Driver 468 ?
Je télécharge et installe le dernier driver Fanatec Driver 468 qui va me permettre de paramétrer le volant.
Commençons par calibrer le centre du volant : il suffit d’appuyer sur le logo Porsche qui est un bouton. Placer le volant bien droit. Terminez en appuyant simultanément sur les 2 boutons placés en haut du volant (dans le grip).
Pour calibrer les palettes d’embrayage ou un shifter, appuyez sur le logo Porsche et sur le dernier des 3 boutons placés à droite du volant. L’écran sur le volant vous indique la vitesse, enclenchez la vitesse pour identifier l’axe. Puis, appuyez de nouveau sur le bouton du volant pour les autres vitesses.
Besoin de calibrer les palettes sur du volant ? Allez dans le logiciel, cliquez simultanément sur les 2 palettes en même temps et sur le bouton du haut du volant de chaque côté.
Pour changer de modes, c’est-à-dire passer de PS4, PS5 ou encore PC (disponibles sur les bases CS et CS+), cliquez sur les premier et le dernier petits boutons à gauche du volant.
Pour entrer dans le logiciel, cliquez simultanément sur le logo Porsche et le FunkySwitch. Ensuite, il suffit de naviguer dans les menus en allant de gauche et à droite et tournez la mollette pour choisir l’option. Montez ou descendez la mollette pour passer de monde auto ou manuel. Utilisez le même bouton pour passer d’un preset à l’autre. Quand tout est paramétré dans le menu standard, maintenez 3 secondes le logo Porsche pour aller au menu avancé. Cliquez le logo Porsche pour sortir du menu.
Pour les encodeurs, vous avez 3 choix : pulse, constant et auto. Changez de mode via le FunkySwitch. Si vous êtes en pulse, ça signifie que les encodeurs simulent 2 boutons(+ et -) : le premier en tournant l’encodeur à gauche et un second si on tourne à droite. Vous pouvez aussi assigner une fonction par position, c’est le mode constant. Utilisez la fonction « auto » pour laisser le jeu décider.
Confort et sensations en piste
Bon. C’est là que les choses se corsent. Si je n’ai pas eu trop de problèmes pour utiliser ce volant sur de courtes sessions, je dois avouer que sur les sessions longues, le confort n’est vraiment pas top. Sam quant à lui n’a jamais réussi à s’habituer à la prise en main de ce volant qu’il trouve tout simplement « à côté de la plaque ».
La cause ? Des grips à la forme peu ergonomique, des rayons de volant qui n’ont pas de chanfreins piur accueillir les pouces et aucun emplacement cohérent pour poser ses majeurs.
Côté fonctionnalités, ça fait le job et les palettes sont assez agréables à l’utilisation, bien qu’un poil trop bruyantes (son claquant) même quand on porte un casque.
Le manque de LEDs est aussi un point qui peut devenir contraignant, surtout que l’écran OLED n’est vraiment pas pratique en piste. On est obligé de vraiment aller le chercher tout en bas du volant pendant qu’on roule, c’est une perte de temps dangereuse en piste. Il sera donc utile pour régler votre retour de force mais c’est tout.
L’un dans l’autre, on se retrouve donc avec un volant très joli, créé pour le monde virtuel, mais qui aurait sans doute dû y rester.