Daniel Ricciardo a changé d’avis sur le simracing

Daniel Ricciardo, quoi qu’on en dise aujourd’hui est l’un des meilleurs pilotes au monde. Et si son avenir en F1 est incertain, le voir quitter les paddocks laisserait quand même un vide… Mais outre sa carrière que vous connaissez probablement déjà, on va aujourd’hui se pencher sur sa relation avec le Simracing.

Il y a quelques années encore, Ricciardo n’aimait pas vraiment le simracing. Il ne s’en cachait pas du tout. Mais il semble quand même avoir fini par y trouver un intérêt dernièrement.

Alors, pourquoi Danien Ricciardo a effectué un virage à 180 degrés par rapport au simracing en 2020 ? C’est ce qu’on va voir ensemble !

Daniel Ricciardo en bref

Le père de Ricciardo est né en Sicile mais a émigré en Australie à l’âge de huit ans. « Je pense que l’Europe à l’époque était un peu difficile et un peu sombre », expliquait Ricciardo en 2017. « Il était difficile d’avancer et je pense qu’ils ont simplement pensé que l’Australie était un lieu d’opportunités ».

Daniel Ricciardo a accédé à la Formule 1 grâce au programme de jeunes pilotes de l’écurie Red Bull. Il a été promu dans leur équipe de F1 en 2014 et a remporté trois victoires lors de sa première année au sein de l’écurie.

Il est toutefois retourné en Europe afin de gravir les échelons de la course automobile. Remportant alors le championnat britannique de F3 en 2009, il passe en Formule Renault l’année suivante. Sa saison se termine à deux points seulement du champion Mikhail Aleshin après un revers en fin de saison. Sa voiture s’est retournée à Silverstone le privant d’un potentiel titre de champion.

Ricciardo pilote ensuite pour Red Bull lors du test d’après-saison pour les débutants cette année-là et à nouveau en 2010. Il est resté en Formule Renault 3.5 en 2011, et réussit à concilier cette activité avec ses engagements croissants en F1. Il a notamment participé aux premières séances d’essais pour Toro Rosso, l’équipe sœur de Red Bull.

Chez Red Bull, il prouve son talent au volant d’une F1 mais il décide de partir chez Renault. A près 2 saisons mitigées il passe chez McLaren et là malheureusement, c’est un peu la descente aux enfers. On ne sait donc pas si on aura le plaisir de croiser son sourire sur la grille de départ en 2023…

Ricciardo et le simracing, c’était pas gagné !

Comme je vous le disais quelques lignes plu haut, Daniel Ricciardo n’était pas du tout sensible au simracing avant 2020.

J’ai la chance d’être confiné dans un environnement naturel. L’entraînement physique est bien plus important que la pratique virtuelle du sport. C’est plus productif en vue de la reprise, quand les Grands Prix vont se succéder à un rythme élevé

Daniel Ricciardo parle du simracing pendant le confinement quand pas mal de ses « collègues » ponçaient les pistes virtuelles

mais en 2021 Daniel Ricciardo change d’avis. Officiellement c’est pour s’ouvrir l’esprit… Mais n’oublions pas que sa saison 2021 commence mal chez McLaren. Son coéquipier Lando Norris le bat assez régulièrement avec trois podiums. Et si vous avez lu notre article sur le sujet, vous savez que Lando Norris et le Simracing, c’est une belle histoire d’amour.

Les temps changent, les opinions aussi

Pour tenter de combler l’écart avec son coéquipier, Ricciardo va s’inspirer de Norris et s’essayer à la course simulée. Comme l’ont fait Max Verstappen et Charles Leclerc ces dernières années.

Au début, j’e disais toujours : Je ne veux pas avoir de simulateur à la maison parce que j’ai mieux à faire pendant les week-ends libres. Ces courses virtuelles ne m’ont jamais enthousiasmé.

Mais je ne veux pas non plus être étroit d’esprit ici. Peut-être que c’est vraiment une aide. Il faudrait que je le découvre. Il se peut qu’on y apprenne quelque chose, mais qu’on y prenne aussi de mauvaises habitudes

Mais Max, Lando et Charles sont très actifs (en simracing), et peut-être que ça apportera quelque chose. Ce n’est toujours pas mon truc, mais je ne vais pas l’ignorer, je vais faire un essai.

D.R. pour la revue auto motor und sport)

Les sensations sont là ?

Ricciardo a eu l’occasion de découvrir le dernier titre F1 22 et de parler directement aux développeurs du jeu. Evidemment, personne ne se fait d’illusions sur la capacité des développeurs du jeu à recréer la violence brute et les sensations physiques que les voitures réelles procurent à leurs pilotes.

Cependant, Ricciardo affirme que c’est dans des domaines plus subtils que la franchise est en fait capable d’imiter assez bien certaines des expériences réelles.

Si je remonte un peu dans le temps, même des choses comme les bordures de trottoir et l’herbe, tout était très plat.

Il y a beaucoup plus de réponses à travers le grip du véhicule.

Vous pouvez le sentir un peu plus, alors qu’à l’époque, c’était ce que j’appellerais ‘arcade’. Vous aviez soit 100% d’adhérence, soit aucune adhérence, donc il n’y avait aucune sensation.

Quelles différences entre la vraie piste, son simulateur et ceux du grand public ?

C’est de plus en plus proche. On sous estime souvent à quel point les pistes sont fidèles à la réalité. C’est là que les simulations sont presque parfaites. Les écuriesde F1 peuvent même effectuer toutes les mesures sur la piste, et obtenir toutes les élévations et les cambrures, etc.

Et c’est là que le jeu de F1 a fait de grands progrès, je pense que c’est très proche sur la plupart des circuits.

Je pense que même pour des choses comme le blocage d’un frein, la traction et tout ce genre de choses, il est difficile de les exprimer en termes de pourcentages…

Mais j’ai toujours dit que si les simulateurs d’écuries de F1 sont à 80% réelles par rapport à la vraie voiture, alors les jeux grand public étaient à 30%.

Mais maintenant, ils sont bien au-dessus de 50% !

D.R.

L’avenir incertain du Honey Badger

Daniel Ricciardo a souvent dit que son objectif de carrière était de remporter un championnat du monde de Formule 1. Au début de sa carrière, il montrait clairement un potentiel de champion du monde chez Red Bull. Beaucoup s’attendaient à ce qu’il réussisse.

Comme Fernando Alonso, Ricciardo est très efficace lors des départs. C’est pour cette raison qu’il était très heureux de l’arrivée des courses sprint.

Malheureusement après des choix certes audacieux mais peu concluants, le voilà trentenaire dans une voiture de milieu de peloton. Son avenir est plus qu’incertain en F1 aujourd’hui et c’est bien dommage, car quand on revoit les images de ses premières saisons, les risques qu’il était capable de prendre et son style agressif… Il y avait là un énorme potentiel.

Je serais ravi d'avoir vos avis !

Laisser un commentaire

Le blog Simracing de Sam et Flo
Logo