Un pilote WEC teste 4 pédaliers SimRacing : le Bilan

Cette semaine on vous propose quelque chose d’inédit. On a fait tester 4 pédaliers SimRacing à un champion WEC pour avoir son avis sur chacun d’eux. Le champion en question, c’est Gustavo Menezes. Les lecteurs fidèles se souviendront que nous l’avions déjà interviewé il y a quelques mois. Il nous avait alors donné son ressenti sur les différences entre le SimRacing et la réalité.

Et bien lors de cette interview, Gustavo m’avait confié qu’il était en train de préparer son châssis et qu’il aurait bientôt besoin d’un pédalier. J’en avais profité pour lui poser des questions sur ses gouts en matière de pédales et surtout de frein. Et nous voilà 3 mois plus tard chez lui à Monaco pour lui faire essayer 4 modèles qui pourraient correspondre à ses attentes.

Au delà du plaisir de pouvoir passer du temps avec un champion WEC, ce fut surtout l’occasion d’ENFIN avoir des informations précises, concises et complètes sur les attentes d’un pilote professionnel en terme de frein. Un pilote non sponsorisé par une marque (c’est encore plus rare) et qui accepte de nous consacrer 2 jours de son temps libre (là on touche au divin). Car ne vous y trompez pas, dans le simracing comme dans la course réelle, la gestion du frein est l’un des facteurs les plus importants qui soient.

J’espère donc que vous allez apprendre énormément de choses grâce à Gustavo que je remercie chaleureusement. En plus de la vidéo vous retrouverez en dessous le condensé des tests qu’on a effectué et de ses retours d’expérience. Je vous ai aussi listé les différents réglages de pédaliers qui lui ont plu. Ca vous permettra de les essayer chez vous 😉

Les critères de sélection des pédaliers SimRacing

OK, première chose, définir des critères de sélection. Parce que des pédaliers, vous le savez, il en existe des centaines. Mais dans cette jungle d’offres, très peu ont les caractéristiques et la qualité qui correspondent aux attentes d’un pilote pro. Alors quels critères on s’est fixés ?

  • Le Prix : On doit rester autour de la barre des 1.000€. L’objectif est de trouver un pédalier de très belle qualité mais qui reste accessible au SimRacers. Alors vous me direz, 1.000€ c’est déjà un gros montant. C’est vrai, mais quand on se construit bon châssis de simracing, c’est dans cette tranche de prix qu’on va se situer.
  • Que les marques acceptent de nous prêter leur pédalier : Oui parce que bon, on ne va pas acheter tous les pédaliers du monde juste pour une vidéo. Et puis vous avez vu les prix des hôtels à Monaco ? On était déjà ruinés rien qu’avec ça ^^
  • Qu’il colle au style de pilotage du pilote : Gustavo Menezes, c’est un pilote WEC qui conduit cette année la Peugeot 9X8. Il est aussi habitué aux Formulas. Il nous fallait donc des pédaliers qui puissent être réglés en adéquation avec ses goûts en terme de frein. Car les pédales de frein des LMH et des Formulas sont très différents des freins de GT ou de voitures de rallye par exemple. Il nous avait déjà expliqué dans une interview que son frein est très court (2.5cm à peu près de débattement) et très dur. Pousser 120Kg sans échauffement sur sa jambe gauche ne lui pose aucun problème. Et rien qu’avec ce critère, on peut déjà éliminer un très grand nombre de pédaliers simracing.

Un pédalier c’est comme un slip…

… c’est personnel ! Je ne vous le répèterais jamais assez, nous avons tous des goûts et des pratiques différentes en SimRacing. Et à partir de ces pratiques et de ces goûts, on va faire des choix différents en terme de pédaliers mais aussi en terme de réglages. Il est donc important de savoir où vous voulez aller avant de faire votre propre choix.

Gustavo est un pilote WEC qui a aussi de l’expérience en Formules. Il recherche un pédalier qui corresponde à ce qu’il connait dans ses voitures de courses car c’est sur ce type de freinage qu’il se sent à l’aise et naturel. Les choix de matériel et de réglage qu’il fera ne seront par exemple pas du tout adapté pour un simracer qui ne roule qu’en GT/Rallye. Ou encore à un joueur qui favorise la performance avant le réalisme dans une démarche eSports. Prenez donc ça en compte pour faire votre propre choix éclairé !

Un grand merci aux marques qui ont accepté le projet

A partir des critères qu’on a vu au dessus, nous avons cherché des modèles qui pourraient coller. Problème, toutes les marques ne sont pas d’accord pour qu’on mette leur pédalier en face à face direct avec ses concurrents. Encore plus quand ils vont être testés par un pilote professionnel qui parle franchement et donne une foule de détails. Par chance, 4 marques ont accepté de rejoindre notre projet. J’en profite donc pour remercier encore une fois ceux qui ont accepté de jouer le jeu. Nous savons que c’est un exercice difficile qui demande d’être vraiment certain des qualités de son modèle. Alors chapeau !

Les conditions de test

Deux jours pour tester 4 modèles, ça passe très vite ! Gustavo a passé entre 2 et 3 heures sur chaque modèle pour trouver des réglages qui lui plaisent. Nous avons globalement passé en revue tous les réglages possibles de chaque pédalier avant de faire les bilans de chacun (sauf quand on trouvait le réglage idéal plus vite évidemment).

La simu : iRacing
Les pistes : Sebring Short/Long – Silvestone
Les véhicules : LMDh et F3

On commence avec le Venym Atrax

Gustavo connait déjà ce modèle pour avoir passé de longues heures dessus lors des 24H du Mans Virtuelles. Mais il n’avait pas particulièrement apprécié le réglage qui avait été fait pour l’événement. C’était un réglage qui correspondait plus aux attentes des Simracers pros et bien moins adaptés à un pilote réel. Il m’a donc confié ne jamais s’être senti à l’aise sur le frein du Atrax pendant la course.

Par chance, ce n’est pas un pédalier de prêt que je lui apporte, mais le mien. Et ayant sensiblement les mêmes goûts que Gustavo en matière de freinage, j’ai bon espoir d’arriver à lui montrer les bons côtés du Venym.

Le Venym Atrax en bref :

Quoi de mieux pour fabriquer un châssis type monoplace qu’un véritable fabriquant de monoplaces ? Venym est une entreprise française avec à sa tête Virgile Decoster, fils du fondateur de Mygale, le fabriquant de F4 et F3 Régionales.

Leur pédalier Atrax est équipé d’un accélérateur à ressort et capteur Load Cell. Et son frein est à élastomères et capteur Load Cell de 200Kg.

Le bilan de Gustavo sur l’Atrax

Après quelques petits ajustements de force (qu’on a passé de 87Kg à 95Kg puis 75Kg), on a très vite trouvé le réglage optimal pour satisfaire Gustavo. Un design sexy, des pédales solides et qui semble tout droit sorties d’une monoplace, le logiciel assez performant. Autant de points positifs pour cet Atrax. Le pédalier est très polyvalent grâce aux différents élastomères et au ressort qu’on peut utiliser pour moduler le frein. Et il faut avouer que le Venym se débrouille bien sur à peu près tous les terrains ! Cependant, Gustavo n’a pas trouvé de zone dans laquelle le Venym se démarque vraiment. Il n’y a pas un domaine sur lequel il est vraiment plus performant que les autres.

Le frein n’est pas le plus court ni le plus long, ni le plus fluide, ni le plus dur, bref c’est un excellent compromis. Et il a été capable de faire très rapidement des temps très réguliers en piste. Mais il lui manque un coup d’éclat pour convaincre le pilote.

Le réglage de Gus :

Après avoir essayé différentes configurations, il s’avère que ce sont les élastomères vertes « d’usine » qui ont eu le plus de succès. Pour les autres réglages, ça s’est joué sur les détails :
– L’accélérateur a été allongé pour atteindre son débattement maximal.
– La calibration du frein a été réglée sur 75Kg.
– La courbe du frein est restée presque linéaire avec une courbe légèrement croissante sur les deux derniers segments.
Les +
  • Gustavo a très vite trouvé ses marques dessus.
  • Bien réglé c’est très agréable et précis.
  • Un très bon pédalier polyvalent qui peut être réglé pour être aussi bien à l’aise en GT qu’en monoplaces et prototypes.
  • Très bien pour ceux qui sont indécis entre un ressenti purement GT et un ressenti purement Monoplace
Les –
  • Le logiciel n’est pas le plus complet.
  • L’Atrax ne propose pas de « coup d’éclat » dans une quelconque catégorie de ressentis.

Passons au Asetek Invicta

On avait déjà parlé de l’Invicta Gustavo et moi et il avait hâte de l’essayer. Dans l’interview qu’on avait faite ensemble en janvier, il m’avait partagé à quoi ressemblait le frein de la Peugeot 9X8 et il m’avait semblé évident qu’il serait satisfait par le modèle Asetek. Reste à voir si j’avais vu juste.

L’Asetek Invicta en bref :

Chez les Danois l’objectif avec l’Invicta c’était de créer un pédalier qui réplique vraiment le débattement et la dureté du frein d’une véritable voiture de course. Et leurs connaissances en la matière viennent directement de la course auto. Le PDG de l’entreprise, André Eriksen, est lui même un passionné de course avec une bonne expérience des circuits. Et son Fils Valdemar, était pilote GT3 avant de passer en LMP3 dans les Asian et European Le Mans Series.

L’Invicta est équipé d’un accélérateur à ressort et capteur magnétique. Son frein est équipé d’un cylindre hydraulique, d’élastomères pour changer la dureté et d’un capteur Load Cell de 200Kg.

Le bilan de Gustavo sur l’Invicta

Vous êtes un pilote de monoplace que ce soit des Formules ou les Prototypes, ce pédalier est fait pour vous. L’association de l’élastomère avec l’hydraulique permet d’avoir une belle montée en dureté du frein sur la fin du débattement. Il a d’ailleurs fallu 1 à 2 tours de piste pour qu’il s’habitue vraiment au frein que j’avais réglé un poil trop dur. Une fois habitué Gustavo a beaucoup apprécié la longueur du débattement du frein et sa dureté surtout avec le Long Travel Kit qui allonge d’1 cm la course de frein. Le logiciel est lui aussi un gros atout de l’Invicta, très précis et simple à prendre en main même s’il est complet.

Le réglage de Gus :

On a testé pas mal de réglages pour trouver pile poil le ressenti que Gustavo voulait obtenir. Au final voilà celui qui nous a permis de nous rapprocher très très près du ressenti qu’il a sur les pistes réelles :
– L’élastomère jaune a donné la dureté idéale.
– On a utilisé le Long Travel Kit pour allonger légèrement le débattement du frein.
– La calibration du frein réglée sur 70 63bars
– On a laissé 2-3mm de débattement libre de la pédale en desserrant d’un demi tour la bague de serrage de l’élastomère.
– Une courbe de freinage exponentielle (telle que proposée par le logicielle)
Mise à jour de la pression de frein

Suite à une mise à jour du calcul de la pression dans le logiciel RaceHub il faut maintenant calibrer le frein à 63Bars et non plus 70 pour répliquer la force choisie par Gustavo.
Les +
  • Le ressenti le plus proche de sa véritable voiture de course. Correspond parfaitement à son style de pilotage.
  • Logiciel très simple à prendre en main et complet.
  • Plug and play. On le sort du carton et c’est parti.
  • Parfait pour les Formulas et Prototypes.
  • La barre de LED lui a beaucoup plu.
Les –
  • Pas le plus adapté pour les voitures de Rallye ou les GT.
  • La plaque repose talon aurait mérité d’être plus large et lisse.

Premier choix : Venym Atrax ou Asetek Invicta ?

Vient déjà le moment de faire un premier choix. Sans grande surprise, c’est l’Invicta qui emporte cette première manche. Le fait est qu’il a suffit de seulement 3 changements de gommes pour trouver précisément le ressenti recherché par le pilote. La progression de la dureté de la pédale au fur et à mesure qu’on applique du poids sur l’hydraulique permet de moduler le freinage exactement comme il le ferait dans sa voiture de course.

Les attentes sont grandes sur le Heusinkveld Ultimate +

Pour ne rien vous cacher, Gustavo a un faible pour Heusinkveld. C’est une marque qu’il apprécie depuis plusieurs années et il avait toujours voulu en essayer un. Et autant dire que ses attentes sont grandes, car la réputation de la marque est forte depuis des années déjà. Espérons que cette réputation et ces attentes ne lui fassent au final pas défaut.

Le Heusinkveld Ultimate + en bref :

je ne pense pas avoir besoin de vous présenter Heusinkveld si ? La marque originaire des Pays Bas s’est forgée une solide réputation dans l’univers du SimRacing. Longtemps restée dominante sur le marché des pédaliers Load Cell haut de gamme, elle doit maintenant faire face à une concurrence de plus en plus rude et innovante. Alors est-ce que l’Ultimate + est encore à la hauteur en terme de ressenti ? C’est ce qu’on va voir.

Un frein à élastomères et capteur Load Cell qui peut accepter une force de 140Kg (capteur de 200Kg). L’accélérateur est à mouvement à ressort et capteur Load Cell.

Le bilan de Gustavo sur l’Ultimate+

C’est le modèle avec le plus grand débattement de pédale de frein qu’ai ait testé lors de ces deux journées. Ce débattement à des bons et mauvais côtés. Ca permet par exemple de très facilement moduler les freinages et jouer sur la répartition du poids dans la voiture tout au long d’un virage. En contrepartie, ça ne correspond pas du tout à ce qu’il connait dans ses voitures de course. Et la souplesse du frein a été problématique.

Sur les réglages les plus durs qu’on a essayé, la modulation sur les 60 à 70% du début de freinage était très bien mais les 30 à 40% de la fin du débattement passaient d’un coup de très tendre à très dur sans modulation dans le ressenti. De son côté, Gustavo cherchait à créer un sorte de « montée en puissance » de la dureté du frein, comme ce qu’il avait réussi à faire sur d’autres modèles. Mais ça n’a pas été possible. Son ressenti est que c’est un pédalier parfait pour les GT et voitures de rallye, ou encore pour les simracers qui n’ont jamais conduit de véhicule de course et qui veulent favoriser la performance avant tout.

Le réglage de Gus :

Nous avons évidemment testé tous les réglages proposés par la marque dans leur guide d’utilisation. Malheureusement aucun de ces réglage n’a permis d’obtenir le ressenti recherché par Gustavo. Nous avons donc cherché à faire nos propres mixes dans les gommes jusqu’à trouver un compromis « acceptable ». Malheureusement, après le tournage, Heusinkveld nous a très clairement demandé de ne pas partager les réglages que nous avons fait car ils n’ont pas été validés par la marque.
Les +
  • Le design et la finition préférée de Gustavo.
  • Logiciel très complet et relativement simple à prendre en main.
  • Le débattement du frein permet de moduler facilement le freinage et d’avoir un bon contrôle du véhicule à travers toutes les phases de freinage.
  • Très bon pédalier pour les GT/Rallyes.
Les –
  • Aucun réglage proposé ne nous a permis d’obtenir à la fois la dureté et la modularité désirée par Gustavo.
  • Pas de « ressenti « feeling » dans le haut de freinage avec les réglages durs.

L’outsider Simagic P2000

On passe au second pédalier à mouvement hydraulique de notre essaie. J’ai apporté ce modèle préréglé, c’est celui que The French Simracer m’avait prêté pour qu’on le teste il y a quelques mois… Et que je n’ai jamais renvoyé… Désolé Lucas…

Le Simagic P2000 en bref :

La marque Chinoise, réputée pour la qualité sans compromis de ses modèles est l’outsider de notre test. Gustavo ne les connaissait pas et n’avait donc aucune attente particulière sur ce modèle.

L’accélérateur du P2000 est actionné par un damper réglable en dureté à capteur Load Cell. Et son frein est équipé d’un mouvement hydraulique dont la dureté est contrôlée par deux ressorts réglables. Et son capteur Load Cell est soit de 100Kg soit de 200Kg selon l’option que vous choisissez.

Le bilan de Gustavo sur le P2000

Ca a démarré difficilement sur le pédalier simracing Simagic pour une raison toute bête, le logiciel ne donne pas le poids ou la pression qu’on applique sur le frein. On est alors obligé de faire sa calibration « au feeling ». Du coup on ne savait pas précisément à quelle force on était. Et pour les changements de réglages à la volée ça complique les choses. J’ai d’ailleurs eu l’occasion d’en parler avec Simagic depuis et ce souci devrait être bientôt résolu.

La seconde chose que le pilote WEC a remarqué, c’est que le P2000 a deux ressorts qu’on peut modifier rapidement pour changer complètement le débattement de la pédale et sa dureté. Un très bon point pour la polyvalence mais aussi pour la régularité du ressenti du frein.

Alors que les autres pédaliers passent de façon assez abrupte du tendre au dur en fin de course de frein, le P2000 est très progressif et permet de moduler très naturellement la force même quand on est au pic de freinage. Le Pédalier Simagic a aussi un avantage en terme de capacité d’adaptation. Il peut vraiment passer d’un frein très tendre et long à un frein très court et dur en quelques secondes. Le tout sans perdre de sa précision ou de son ressenti pour un maximum de contrôle.

Les réglages de Gus :

– Le débattement de l’accélérateur a été montée au maximum.
– Damper de l’accélérateur réglé sur 4.
– Frein équipé du ressort Vert en bas (très dur) et du ressort bleu (dur) en haut.
– Calibration du frein entre 75 et 80Kg (c’est une estimation car nous n’avions aucun affichage sur le logiciel Simagic).
– Courbe de freinage linéaire.
Les +
  • On a trouvé très rapidement exactement le bon ressenti du frein.
  • La régularité du freinage du début à la fin du débattement.
  • Très naturel de moduler la force maximale, le ressenti en haut de la courbe était idéal.
  • Le design de la plaque et du repose talon sont ses préférés
  • A l’aise aussi bien en GT/Rallye qu’en Proto/Formules
Les –
  • Le logiciel ne propose pas un réglage du frein avec des valeurs numériques. On est obligé de calibrer « au feeling ».
  • La finition du boitier de contrôle pas à la hauteur des autres modèles qu’on a testé aujourdhui.

L’heure du choix : Heusinkveld Ultimate+ ou Simagic P2000 ?

Après avoir vu les tests des deux modèles je pense que vous ne serez pas surpris par son choix. C’est bien le P2000 qui l’emporte sur plusieurs points. Déjà la capacité à trouver exactement le ressenti qu’il voulait, mais aussi la capacité à passer d’un réglage à l’autre très rapidement sans perdre en qualité de ressenti.

Le nouveau pédalier SimRacing de Gustavo

Maintenant qu’il ne nous reste plus que le Simagic P2000 et le Asetek Invicta en lice, il ne reste plus qu’à retester tout ça. On a donc passé encore plusieurs heures pour tester encore une tonne de réglage sur chacun d’entre eux. Et après encore une bonne grosse demi-heure à parler des deux modèles et de leurs avantages et inconvénients, Gustavo a enfin pu faire son choix.

Asetek InvictaSimagic P2000
Ce qu’il a aimé– Plug and Play
– Ressenti parfait pour les Formules/Protos
– Design sexy et barre de LED
– Logiciel très soigné et complet
– Ressenti parfait
– Polyvalent
– Design sexy
– Ressenti de l’accélérateur très fluide
Ce qui était moins cool– La plaque repose pied trop étroite et qui agrippe un peu trop la chaussure
– Moins polyvalent que le P2000
– Finition du boitier plastique pas au niveau
– Logiciel qui ne donne pas les forces appliquées au frein

Roulement de tambour… Si en terme de ressenti les deux modèles sont presque ex-aequo, c’est finalement la polyvalence et la facilité de changement de réglages du P2000 qui l’emporte. Sur son châssis, on retrouvera donc à partir de maintenant le Simagic P2000 !

Si vous cherchez encore Votre pédalier

Pour ceux qui veulent suivre Gustavo voilà le lien de son Instagram : FollowGustavo. Vous y trouverez ses aventures sur les pistes réelles et virtuelles.

J’en profite pour vous rappeler que chacun à ses propres attentes et goûts en terme de pédaliers SimRacing et que ce n’est pas parce qu’un modèle me plait ou plaît à Gustavo qu’il vous plaira obligatoirement aussi. Prenez donc le temps de comprendre ce que VOUS attendez de votre modèle avant de faire un choix éclairé.

En tous cas j’espère que ces essais vous permettront d’y voir plus clair dans l’univers des pédaliers. Pour une fois ce vous avez l’avis non pas de simracers mais bien d’un véritable pilote professionnel, et ça j’y tenais. Car qui mieux qu’un pilote pro peut nous dire ce qui est bien ou pas dans du matériel supposé simuler les vraies voitures de course ?

Si on devait résumer les choses simplement, le Venym est performant, polyvalent mais n’a pas offert de coup d’éclat à Gustavo. Le Heusinkveld très bon pour la GT et le Rallye mais il lui ne correspond pas à son style de pilotage plus orienté Formula/Protos. Le Asetek au feeling parfait sur le frein pour les pilotes de monoplaces. Et enfin le Simagic avec un ressenti de frein parfait et très modulable quel que soit la catégorie.

Vous pouvez retrouver les pédaliers en suivant les liens juste là 🙂

Comme toujours on se retrouve en commentaires pour discuter et échanger sur l’univers passionnant des pédaliers 🙂 A tout de suite juste en dessous !

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