Si pour l’immense majorité des Simracers, le Sim Racing est un moyen de toucher du doigt le métier qu’on rêve de faire depuis l’enfance. La discipline n’en n’est pas moins adaptée à ceux qui nous font rêver sur les circuits : les pilotes eux même. Alors quels sont les rapports entre SimRacing et pilotes professionnels ? C’est ce qu’on va chercher à comprendre ensemble aujourd’hui !
Des compétences transférables
Vous pourrez l’utiliser lors de votre prochaine dispute :
Le Sim Racing ce n’est pas juste trainer devant un écran de jeux vidéo. C’est acquérir et développer des compétences que vous pourrez utiliser dans votre vie réelle. (Bon, ne pensez pas que vous éviterez de faire la vaisselle avec cet argument…)
Le fait est que quelques pilotes, très rares je vous l’accordent, ont eu l’opportunité de passer du virtuel au réel. Je pense à Igor Frage, James Baldwin ou Jimmy Broadbent par exemple. Et ce n’est pas un hasard. Les simulations automobiles, même si elles ont tendance à stagner depuis quelques années, ont longtemps repoussé les frontières entre virtuel et réel. Au point qu’on retrouve maintenant chaque année ou presque des pilotes de Formule 1 participants aux 24h du Mans virtuelles. Epreuve disputée sur le titre rFactor 2.
Simracing pour pilotes professionnels : quels atouts ?
Faisons bien la distinction entre simulateurs d’écuries et SimRacing « à la maison ». Les simulateurs d’équipes ont une utilité évidente en terme de réglages du véhicule et de compréhension des setups. Nous parlerons bien aujourd’hui des simulateurs personnels.
Selon le titre choisi, les attentes ne seront pas les mêmes. Prenons deux exemples opposés dans la tête des simracers : rFactor 2 et F1 22. RFactor 2 et sa physique de véhicules ultra précise va plutôt permettre de travailler sur le style de pilotage même si on n’est pas au niveau des simulateurs professionnels. Alors qu’un F1 22 au pilotage bien plus arcade, permet tout de même de mémoriser les circuits et les lignes de trajectoires.
Pendant le confinement en 2020, beaucoup de pilotes pro se sont mis au simracing. C’était alors un moyen pour eux de se retrouver un peu comme lors des week ends de course. Et de ressentir un peu l’excitation du pilotage. Le tout en faisant l’effort de conserver sa concentration et son état mental tout au long de la course ! La gestion de la course et des prises de risques est aussi quelque chose que l’on peut travailler grâce à la simulation.
A voir : Sebastian Vettel et le SimRacing
Ce n’est pas pour rien que Fernando Alonso comme Charles Leclerc s’est fait faire 2 simulateurs. Et que même Vettel et Ricciardo ont fini par céder à l’appel de cockpit de salon !
Passer du virtuel au réel, une utopie ?
Et bien pas tellement ! Evidemment jouer à Assetto Corsa, iRacing ou rFactor 2 ne fera pas de vous le prochain Verstappen… Mais ce que même les pilotes pro ont tendance à remarquer, c’est que les gamers ont tendance à être plus rapidement à l’aise sur piste. Ils comprennent les lignes de course, les phases de freinage ou encore la façon d’amorcer les virages. De ce point de vue, les simracers seraient donc avantagés lors de leurs premiers pas sur piste réelle.
Mais évidemment, il faudra se battre très dur pour atteindre le haut niveau. Parce qu’au delà des trajectoires et du pilotage de la voiture, être pilote de course, c’est surtout gérer l’intégralité de son week end. L’énergie et la forme physique, les entrainements, les phases de qualification la récupération, et la course ! Les heures s’enchainent et sont toutes plus éprouvantes physiquement au fur et à mesure. C’est peut être surtout ce point qui fait toute la différence entre simracing et compétition automobile réelle.
Sans parler des limitations d’entrainements dues tout simplement aux coûts et aux calendriers. En tant que simracer on peut passer deux jours virtuels à Suzuka et enchainer le lendemain à Zandvoort. Pour un pilote professionnel, il faudra s’adapter au budget de l’écurie et les disponibilités des pistes. Ca signifie être très vite efficace et progresser fort pour tirer le maximum de chaque session.
Et enfin, l’avantage massif qu’a le simracer : la gestion des conditions et de la météo. Une écurie et ses pilotes doivent toujours s’adapter aux conditions. Dans le monde virtuel, nous n’avons pas cette limitation et nous pouvons rouler sur une piste optimale avec des températures parfaites. Le fait de devoir s’adapter en permanence aux conditions de piste, ça fait aussi partie des choses que le simracing n’apprend pas à ses enfants.
Et vous quelles sont vos attentes sur le SimRacing ?
Certains cherchent la performance avant tout. D’autres le réalisme total. D’autre encore la variété et le dépaysement. Finalement, peut être que la vraie beauté du simracing c’est cette capacité à s’adapter aux rêves et attentes de tous les joueurs ou presque !
Et vous qu’est-ce que vous attendez d’une simulation automobile ? On en parle avec grand plaisir en commentaires 🙂