La gamme Simagic s’agrandit ? Tyler Wang nous répond !

Simagic est la troisième marque SimRacing a avoir créé un écosystème complet pour ses utilisateurs. Bases Direct Drive, volants GT, Drift et Formula, pédalier, shifters, frein à main… Le tout sans jamais faire le moindre compromis sur la qualité de conception ou les matériaux employés. Et le résultat c’est tout simplement l’une des marques qui propose les plus beaux modèles de volants à des tarifs en plus très concurrentiels pour les modèles de qualité équivalente.

Et autant vous dire que nous sommes très fiers de vous proposer ce contenu. Car pour la toute première fois de son histoire, Simagic a accepté de participer à une interview. Tyler Wang, responsable du développement de la marque à travers le monde va donc répondre à nos questions. Je tiens à préciser qu’il a reçu les questions en amont et à pu préparer les réponses avec Barry Lee, fondateur de la marque. Tyler sera donc le porte parole de l’esprit Simagic lors de cette interview.

Bon visionnage et/ou bonne lecture selon vos envies 🙂

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1 Quelques faits marquants sur Simagic pour situer la marque

Quelques faits marquants sur Simagic pour situer la marque

Le pédalier Simagic P2000 et sa multitudes de réglages
  • Commercialisation de leur première base (M10) en février 2020
  • La gamme Alpha compte 3 bases Direct Drive avec des moteurs haut de gamme.
  • En 3 ans, la marque a développé un écosystème intégral
  • Une vingtaine de brevets déjà enregistrés par la marque dont le fameux QR et sa connexion sans fil qui a depuis été copié par tout ses petits camarades en provenance de Chine.

Alors, pour commencer est-ce que tu pourrais nous expliquer qui tu es et qui tu représentes aujourd’hui ?

Je m’appelle Tyler Wang, je suis chargé des affaires de Simagic hors de Chine. Je m’occupe de la mise en place des distributeurs et généralement de tout ce qui touche au développement de l’entreprise hors de Chine.

C’est un poste excitant et un rôle excitant. Mais je vois surtout ça comme quelque chose de plus proche de la passion parce que tout à commencer avec un hobby qu’on a tous les deux en commun avec le fondateur de Simagic, Barry Lee. Il est Chinois et vit à Shenzhen, et c’est là qu’est basé Simagic aussi.

D’où est venue l’idée derrière la création de Simagic ?

C’était , il y a à peu près 5 ou 6 ans. Les Direct Drive en étaient encore à leurs tout débuts. La plupart étaient créés par des passionnés, des gens dans le monde du DIY (Do it yourself). Des gens qui font ça en tant que hobby. Et Barry était très impliqué dans la conception de son propre modèle. Son expérience professionnelle c’est ingénieur Software et moteur avec plus de 10 ans d’expérience dans le monde des moteurs électriques.

Du coup il a une connaissance très grande des moteurs et ce qui fait un moteur de bonne qualité selon son utilisation. Que ce soit pour des imprimantes 3D ou pour des imprimantes industrielles… Ou dans notre cas, ce qui serait adapté pour produire un retour de force pour des jeux.

Par exemple si tu regardes les châssis dynamiques qui utilisent des activateur et des moteurs. Il y a des gens qui utilisent des moteurs d’essuie glace et qui les adaptent pour leur système dynamique. Alors ça peut être fait, mais ce n’est pas quelque chose qui va tenir très longtemps ou donner de très bonnes performances. Mais ça peut se faire !

Et de la même manière quand on parle de Direct Drive, la chose la plus importante c’est de choisir et de développer le bon type de moteur pour offrir la meilleure performance dans la production du retour de force. Il ne s’agit pas de prendre n’importe quoi même si on peut le faire…

On peut prendre quelque chose créé à la base pour les trottinettes électriques par exemple, utiliser ce moteur et construire un Direct Drive… Et le vendre ! La plupart des gens ne sauront pas que ce n’est pas vraiment le meilleur type de moteur pour un Direct Drive. Parce que si tu viens d’un volant à courroie ou un volant à engrenages et que tu passes sur un Direct Drive, n’importe quel Direct Drive donnera un ressenti bien meilleur qu’un modèle à courroie ou engrenages.

Oui quand tu n’as jamais eu de Direct Drive avant, la différence est incroyable. mais quand tu regardes les détails quand tu connais plein de DD tu le vois.

Exactement, et c’est humain ! On ne peut comparer que ce qu’on connait, ce qu’on a vécu. Donc si l’expérience que tu as vient de volants à courroies alors en testant un DD tu vas te dire « C’est fantastique ». Mais si les gens ont l’expérience en essayant plusieurs bases Direct Drive et en comparant les pommes avec les pommes là on peut devenir capable de repérer les différences et tous les détails qui vont avec.

Et est-ce que Barry ou toi aviez de l’expérience en course réelle ?

Oui. Barry est surtout un passionné de courses sur circuit et route en Chine. Et moi j’ai de l’expérience en Drift. Je viens de Singapour et là bas on n’a aucun circuit permanent on n’a aucun lieu pour pratiquer n’importe quelle forme de course. Donc très rapidement j’ai eu besoin de trouver une façon de m’entrainer sans dépenser trop d’argent pour que je puisse autant améliorer mes compétences ou au moins les maintenir à niveau avant de retourner sur la piste.

Et je me suis aperçu que la simulation était très efficace pour y arriver et ça n’a fait que s’améliorer avec les années surtout depuis la sortie d’Assetto Corsa ou encore à l’époque Live For Speed. Et puis j’ai essayé pas mal de marques de matériel de simulation. Pour te donner une idée, à l’époque mon premier volant c’était un Mad Catz… Aucun retour de force ! Et à partir de ça j’ai continué avec des choses qu’on connait tous…

Les séries Logitech, le G25, le G27… Et puis après je suis passé sur les modèles à courroies avec Thrustmaster. Le miens était un T500, celui qui est sorti avant le T300. Et puis j’ai continué avec de grosses marques comme Fanatec, j’ai eu un CSW et aussi un CSL Elite. J’ai aussi eu l’un de tout premiers DD1.
Et puis évidemment j’avais des amis qui étaient pas loin et qui avaient d’autres Direct Drives et d’autres volants ça m’a donné l’opportunité de les essayer
Je pense au Accuforce et puis encore d’autres mais je ne me souviens pas des noms…
Donc tout ça m’a donné l’expérience pour comparer différentes marques, différents modèles.

Comment vous vous positionnez dans ce monde très compétitif qu’est devenu le SimRacing ?

Je pense que c’est très intéressant. Surtout depuis les deux dernières années, quand le monde s’est retrouvé bloqué à cause de pandémie. Simagic s’est vraiment lancé juste avant la pandémie. Notre première base était la M10 et c’était une base avec moteur Direct Drive « Pas à Pas » (Stepper) de 10Nm que beaucoup utilisent encore aujourd’hui.

On a aussi lancé un système sans fil qui utilise un système Quick Release inspiré de la course automobile qui, tu l’auras remarqué a été copié par beaucoup d’autres fabricants aujourd’hui. Donc évidemment on voit ça maintenant dans beaucoup de marques qui ont.. je dirais « Emprunté » notre système et qui sont aussi chinoises. Et ce sont toutes des marques qui sont sorties presque en une nuit ces deux dernières années. On aime à penser qu’ils suivent notre trace depuis qu’on a commencé le travail en 2018.

Donc vous avez lancé le M10, puis la série Alpha. Pourquoi avoir changé de type de moteurs ?

Le M10 était un Pas à Pas (Stepper). On voulait voir comment on serait accueillis avec la marque Simagic. Et on a été très honorés et très heureux de voir que les gens nous ont très bien accueillis. Ca nous a donné la confiance pour sortir d’autres produits, mais surtout de meilleurs produits. Donc on est passé du Pas à Pas à un vrai Servo. Mais encore une fois beaucoup de gens ne comprennent pas la différence entre un Pas à Pas et un Servo.

La plupart du temps il y a des tonnes de marketing autour des marques. Et même pour moi il a fallu apprendre et grâce à Barry qui est très expérimenté et qui a une bonne connaissance des moteurs j’ai pu apprendre beaucoup et j’ai aussi fait mes propres recherches sur internet et on trouve ce que sont les différences entre un Pas à Pas et un Servo, comment faire la différence etc.

Donc clairement, l’avantage d’avoir un Servo, c’est que c’est plus doux, tout le ressenti est plus doux, il y a plus de détails. Donc on a décidé d’évoluer et de produire des produits de meilleure qualité encore mais aussi d’améliorer notre logiciel en même temps.

C’était quoi les challenges à relever pendant ces 4 ans de développement pour amener Simagic à ce niveau ?

L’un des plus gros challenge c’était vraiment de d’amener les gens à accepter une marque chinoise. Dès le départ on voulait être sûrs de déconstruire certains stéréotypes négatifs qui voudraient que les marques chinoises soient de mauvaise qualité ou pas chères etc. Donc on est très stricts sur les matériaux qu’on utilise et les pièces qu’on utilise. Par exemple si tu regardes et ressens la qualité de nos boutons, et tu l’as déjà fait… Tu vois que c’est de la très haute qualité.

On fait de notre mieux pour amener ça au client à un prix abordable et honnête. On ne veut certainement pas proposer quelque chose qui soit juste joli et qu’au bout d’un an tout se casse. Pour nous c’est très important. On veut s’assurer qu’il y ait cette connexion. On a aussi compris que le Support Client et le Support Technique étaient très très importants.

C’est pour cette raison qu’on a décidé de ne PAS vendre nos produits nous même sur internet. Alors pourquoi est-ce que je dis ça :

On est une petite entreprise, mais on veut toucher des clients à travers le monde entier. Et ça veut dire différents fuseaux horaires et langues différentes. Et de façon pragmatique c’est infaisable pour une petite entreprise de s’offrir une armée de spécialistes techniques et clientèle capable de servir nos clients 24h/24, 7 jours sur 7. Tout au long de l’année dans de multiples langues… En restant pragmatique ça n’est pas possible, l’entreprise ne pourrait pas survire.

Donc notre approche ça a été de sélectionner des distributeurs qui nous semblaient avoir la compétence technique et la passion et l’expérience. Pour qu’ils veuillent devenir nos partenaires en fournissant ce genre de support client. Pour nous c’est très important.

Comme tu le sais, le SimRacing c’est un hobby un peu compliqué. Il ne s’agit pas seulement du matériel que tu as mais aussi de comment cet équipement va interagir avec ton ordinateur et interagir avec les différents logiciels qui sont déjà sur l’ordinateur. Et n’importe laquelle de ces choses peut amener toute sorte de problèmes. Des problèmes qui pour certains sont encore inconnus même aujourd’hui !

Ca peut par exemple être… N’importe quoi comme les interférences électromagnétiques, ou quelqu’un peut ne pas avoir assez d’électricité qui passe par un de ses ports USB… Ou n’import quoi ! Et le matériel ne marche pas. Et bien sûr la première chose qui vient en tête c’est « Oh mon matériel est défectueux ».

Donc c’est quelque chose de très complexe et quand tu achètes du matériel comme ça directement sur internet à une entreprise qui est à des milliers de kilomètres et qui parle une langue complètement différente de la tienne… Tu vas être très frustré si tu vois que ça ne marche pas comme prévu et qu’il n’y a personne qui parle ta langue pour t’aider à résoudre ces soucis. Donc on préfère abandonner une partie de notre marge pour nous assurer que les distributeurs qu’on a sélectionné fournissent un bon support client à nos clients.

Oui et pour la France vous avez choisi The French Simracer, un ancien mécanicien d’endurance et de Formula

Exactement. Et après on audit nos distributeurs sur leur façon d’aider nos clients et bien entendu il ne s’agit pas seulement de faire des chiffres de vente. Parce qu’on est là pour rester sur le long terme. Simagic est une entreprise qui ne fait que du matériel simracing. Nous n’avons pas d’autre business à côté. Donc on est là pour rester. On est arrivés en 2018 ça fait plus de 4 ans maintenant et on a un écosystème complet. Donc on veut s’assurer que nos clients savent qu’on est là pour longtemps.

A voir : L’article découverte de The French Simracer

Pourquoi c’était si important pour la marque d’e tout avoir d’avoir un écosystème complet ?

Je pense que ce qui compte pour nous c’est d’être certains de fabriquer des produits qu’on veut nous
et qui ont la qualité qu’on attend. Donc, naturellement depuis qu’on est capables de le faire on le fait. Si on a une bonne idée… Notre mission c’est d’amener l’imagination dans le simracing. Donc tout ce qu’on peut imaginer si c’est une bonne idée alors on va réfléchir à comment la produire et comment l’apporter aux clients.

Parce que c’est notre passion, pour nous ce n’est pas juste une histoire d’argent. On a besoin d’un profit pour faire tourner l’entreprise mais ce n’est pas ce qui nous a amené ici. Honnêtement il y a des façons bien plus faciles de faire de l’argent. Des façons bien plus simples.

Et en parlant de cette passion et des nouveautés que vous pouvez apporter est-ce qu’il y a de nouveaux produits auxquels vous pensez ? Des choses dont on peut parler ?

La réponse simple c’est qu’on a constamment beaucoup de projets sur notre liste de travaux. Constamment. Et sans en révéler trop, je pense que c’est vraiment génial en sachant à quel point on est une petite entreprise le nombre de projets qu’on est capables de mener nous même. Je trouve ça génial. Et encore une fois ça vient du fait qu’on est une équipe de gens passionnés. C’est pas un boulot ordinaire
et on doit toujours trouver d’autres moyens d’être créatifs.

Même pendant notre temps libre, puisque la simulation est notre passion on passe notre temps à se demander « Comment je vais encore augmenter l’immersion et l’expérience du SimRacing rendre ça meilleur pour moi même aujourd’hui ? ». Comment je fais ça pour moi même et comment je fais ça pour mes amis simracers ?

C’est ça qui nous motive. Donc les idées peuvent venir de partout, et parce qu’on passe notre temps à lire les nouvelles à propos du simracing, la course auto etc. Forcément les idées viennent. C’est pas comme si on faisait autre chose comme par exemple je ne sais pas… par exemple si j’étais encore dans mon ancien boulot dans une banque… J’allais au boulot de 9h à 17h après ça j’oublie. Quand je lis les nouvelles ou que je regarde la télé je ne veux plus penser banque à la maison.

Mais là c’est pas la même chose je pense même que je n’arrête jamais vraiment. Parce que même dans mon temps libre je regarde les actualités du simracing et du sport automobile. Et maintenant j’ai même une excuse pour aller rendre visite à mes amis/partenaires qui se trouvent tout autour du globe vous inclus !

Et est-ce que tu penses qu’on verra plus de produits Simagic cette année ?

Absolument. Tu sais on a parlé des autres marques qui arrivent sur le marché ? Je pense que c’est une bonne chose parce que tout d’un coup on a plus le droit de se relaxer. On a pris les devants, on a pris les devants en apportant des innovations et on a déjà plus de 20 brevets déposés à notre nom dans le simracing. Et on doit continuer d’innover et rester devant. Donc oui on a de nouveaux produits qui arrivent

Il y aura un nouveau pédalier très bientôt. Je ne peux pas en dire plus mais suivez nos réseaux sociaux pour le découvrir. Et on est très contents de nos partenariats. Le dernier en date c’est qu’on est le sponsor principal pour le VDC, le Virtual Drift Championship. C’est le plus gros championnat de Sim-Drift au monde. Et on pense que c’est un très bon partenariat parce qu’on prend très au sérieux le eSports ainsi que la course réelle. Donc on pense que c’est la direction à prendre.

J’ai une question à propos de Simagic de façon générale. Pour toi c’est quoi la touche Simagic ?

J’aime penser qu’on est différent de la majorité. Je dis majorité parce qu’il y a d’autres entreprises qui partagent les mêmes qualités si on peut dire. Mais que pense que la plupart… En fait je pense qu’être une petite entreprise nous rend unique. Je pense que les choses se font bien plus vite parce qu’il y a moins d’inertie pour faire approuver des idées ou approuver des projets faire développer des prototypes et les amener jusqu’à leur version finale sur le marché.

Et si des choses doivent être changées ou améliorées ça peut aussi être fait très très rapidement. Je parlais tout à l’heure de passion. Etre une petite équipe ça rend plus facile de s’entourer de plus de membres vraiment passionnés. De sélectionner des gens qui sont passionnés. Si tu es une entreprise qui emploie 100 ou 200 personnes je pense que ça sera un peu plus difficile. Je pense que le pourcentage, la partie des gens vraiment passionnés et pas juste là pour un job va forcément tomber quand l’entreprise grossit.

L’autre chose sur laquelle je pense qu’on a un avantage c’est d’être à Shenzhen en Chine. Comme tu le sais la Chine est l’usine du monde. Et Shenzhen est appelé par certains « La Silicon Valley de l’Est ». Mais ça prend surement le dessus ! C’est probablement la Silicon Valley du monde. Pour trouver des pièces des puces, des composants, pour prototyper… Je ne crois pas que quiconque puisse le faire plus vite qu’en étant basé à Shenzhen. Parce que tout est vraiment dans cette ville.

Et est-ce que vous avez des problèmes pour vous approvisionner en puces comme vos confrères Européens ?

Je pense que la pénurie de puces est un problème mondial. Mais pour nous dans l’industrie du Simracing on est vraiment très très nichés donc notre demande et notre appétit en puces n’est pas très grand. Ceci étant dit, Barry a beaucoup d’années d’expérience y compris en ingénierie software. Et il a beaucoup de.. disons « recettes » avec les puces. Donc si par exemple, la puce A est indisponible il peut penser à une autre façon de résoudre le souci avec la puce B qui est disponible en plus grande quantité ou plus facilement trouvable. Je pense que c’est un avantage clé. Et bien sur encore une fois tout ça peut se résoudre très vite parce qu’on est à Shenzhen.

Vous n’êtes donc pas autant impacté que certains géants du SimRacing Européen

Alors oui. Ca peut venir de leur façon de créer leur produit ils ont pu choisir certaines puces bien précises
qui ne sont pas suffisamment disponibles et pour de grosses entreprises c’est peut être plus difficile
de changer un modèle, d’en modifier le plan pour utiliser une autre puce qui serait plus facilement disponible. Mais c’est juste une possibilité.

Est-ce qu’il y a des partenariats avec d’autres marques prévus ?

C’est une bonne question. Quand j’étais à l’ADAC en Allemagne novembre dernier (*décembre) j’ai rencontré beaucoup d’autres marques. Que ce soit des fabricants de bases bien établis ou encore des fabricants de roues de volant etc. Et l’une des choses que j’ai activement essayé de faire, c’est de leur faire comprendre que oui nous sommes des concurrents, mais on se respecte les uns les autres.

A voir : Notre visite à l’ADAC SimRacing Expo 2022

Et que s’il y a la moindre possibilité de collaborations on en sera plus que ravis tant que les conditions sont bonnes. Je pense que ça serait très bien pour la communauté et le marché du simracing. Je crois que l’une des clés qui a été mentionnée pendant l’intervention des PDG SimRacing à l’ADAC c’est qu’on a besoin de comprendre comment faire grossir le marché SimRacing. Comment grossir le gâteau. Plutôt que de tous se battre pour un gâteau défini, comment faire pour faire grossir le gâteau.

Et je pense que l’une des clés pour ça c’est de rendre le Simracing facile à démarrer en tant que hobby. Aujourd’hui je pense que c’est encore un peu trop compliqué pour une personne normale qui arrive là dedans. C’est pas comme si tu branchais ta console pour jouer à un jeu. Comme avec une PlayStation que tu branches, que tu allumes et c’est bon. Il faut avoir un certain niveau sur l’utilisation d’un PC et sur la manière de tout faire fonctionner ensemble et comment régler toutes ces choses. Ca peut être un peu compliqué.

Par exemple, si je voulais inviter un ami en lui disant « Hey tu veux essayer de rouler sur mon simulateur ? » ca n’est pas aussi simple que ça, il ne suffit pas de l’allumer de te mettre dedans et de conduire dans la minute qui suit. Donc si on peut trouver des idées et nous mettre d’accord en tant que groupe de fabricants et de marques pour rendre les choses plus simples pour que les non simracers puissent s’y mettre et en faire leur hobby, je pense que tout le monde y gagnerait.

Et c’est quoi les grosses étapes après ça pour encore augmenter l’immersion en jeu ?

C’est quelque chose sur lequel on réfléchi aussi. Je pense qu’il faut attendre que les prix descendent à un niveau où ça deviendra plus abordable pour les masses. On ne veut pas lancer un produit sur le marché
qui ne répondrait pas à nos standards de qualité. On veut maintenir les standards qu’on a défini pour nous même et pour nos clients. Mais encore une fois, la qualité et les standards que nos clients attendent mais à un tarif abordable. Pas bradé. Mais juste et abordable.

Donc les plateformes dynamiques sont l’une des possibilités mais comment avoir une bonne expérience ? Pour moi il ne s’agit pas seulement de fournir des mouvements de haut en bas ou des choses comme ça. Je pense que de plus en plus de gens deviennent plus exigeants. Ils veulent bien sentir les pertes d’adhérence aussi donc comment on fait ça ?

On réfléchit encore aux façons de faire. On doit aussi trouver les bons fournisseurs de pièces pour arriver à le faire et peut être qu’à un moment donné tout va s’assembler ! Avoir une bonne expérience visuelle, une bonne expérience tactile avec une bonne expérience corporelle…

Merci infiniment à Tyler Wang et à Simagic

Merci à leur équipe pour le temps qu’ils nous ont accordé et pour avoir accepté de se prêter au jeu de l’interview pour la toute première fois. J’espère que vous avez pu en apprendre plus sur leur marque et leur état d’esprit. En tous cas nous avons pris beaucoup de plaisir à passer ce moment en compagnie de Tyler Wang.

D’ailleurs j’ai une questions pour vous : Qui aimeriez-vous qu’on interview prochainement ? J’ai hâte de lire vos suggestions en commentaires 🙂

Je serais ravi d'avoir vos avis !

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