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Le Mans Ultimate : premières impressions en piste !(Early Access)

Sam

21/02/2024

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Après de longs mois d’attente passionnés d’endurance peuvent enfin mettre les mains sur Le Mans Ultimate. Ce nouveau titre, signé Studio 397, sous licence officielle du championnat WEC (World Endurance Championship) est en phase Early Access depuis le 20 février 2023. En tant que grand admirateur des pilotes d’endurance et accro aux Hypercars, je ne pouvais que me ruer sur le titre dès la première heure ! Alors est-ce que ce nouveau LMU est à la auteur de nos attentes ? C’est ce qu’on va voir ensemble.

Matériel utilisé pour ce test de Le Mans Ultimate

Les menus et configurations

On n’attend pas plus longtemps et on lance le jeu. Après une cinématique d’intro on arrive directement dans le menu. On est encore en early access alors les options sont pour le moins spartiates. On y retrouve les Week End de courses en solo, le mode Online avec ses courses quotidiennes, hebdomadaires et ses évènements spéciaux. Puis les paramètres qui vont nous permettre de configurer la bête.

Comme tout bon simracer, évidemment, nous allons d’abord aller faire un tour côté paramétrages. Le temps d’assigner les axes et touches qui nous serons utiles pour piloter nos bagnoles. La configuration se fait vite et sans difficulté.

Régler le retour de force

Attention à un point en particulier ! Dans l’onglet Retour de Force, BAISSEZ la force maximale autour des 30%. Ca vous évitera de vous blesser dès la sortie des stands à cause d’une mauvaise configuration de FFB. D’ailleurs, j’en profite pour rappeler que dans la plupart des cas sur Le Mans Ultimate (tout comme sur son grand frère rFactor 2), vous devrez sans doute cliquer sur la case « Inverser le retour de force ». Sans quoi votre volant fera littéralement l’inverse de ce qu’il doit faire sur la piste et vous risquez VRAIMENT la blessure.

Pour ce qui est des réglages de ressenti, ça dépendra évidemment de vos gouts, de vos attentes et de votre base Direct Drive (ou pas). Je vous partage les réglages ingame que j’ai fait pour vous donner des idées :

Le contenu véhicules et pistes : on revit le WEC 2023.

Niveau contenu, pas de surprise (et c’est très bien comme ça). On a d’ores et déjà accès aux véhicules, livrées et circuits de la saison WEC 2023 :

Difficile de se plaindre pour le moment de la quantité de contenu, on peut rouler sur la saison 2023 sans souci et croiser les doigts pour voir l’arrivée prochaine de véhicules plus anciens (peut être en DLC ?). Mais aussi ceux de la saison 2024 quand le moment sera venu car cette année est riche en changements autant dans les catégories que les écuries !

Petite déception (pour chipoter), ça aurait été un vrai plus de pouvoir choisir son pilote parmi les pilotes officiels du WEC 2023 un peu comme l’a fait Assetto Corsa Competizione. Après tous, il s’agit d’une simulation sportive et je verrais mal un Fifa sans aucun footballeur officiel et avec en star principale « le Ballon de l’année ».

Pour lancer un week end on commence par choisir sa catégorie Puis son véhicule et livrée Arrive le circuit et les réglages basiques Un passage sur les réglages avancés s’impose !

Bon, ceci étant dit, on passe directement en piste… Enfin, après un temps de chargement qui laisse loisir à l’oisiveté et la publication d’un roman photo.

Feeling en piste

C’est bien LE point le plus important. Car après tout, surtout pour une simulation de course en early access, ce qui compte c’est avant tout le pilotage. J’ai donc pris une bonne heure pour configurer mon retour de force et pour prendre mes marques sur Le Mans Ultimate. Et force est de constater qu’une fois bien configuré, ça tient la route ! Très bien même. Le retour de force rappelle celui de rFactor 2, qui est le plus détaillé et précis à ce jour. Les sensations sur vibreurs m’ont par contre semblé plus « numériques », moins naturelles que sur rF2. Il faudra que je pousse encore les réglages pour me faire un avis définitif sur le sujet.

Pour ce qui est de la physique des véhicules et la comparaison directe avec rFactor 2, je me laisse encore quelques jours avant de donner mon feeling. Mais je vous tiendrais informé sur notre Discord et bien sûr sur cet article, très rapidement.

Régler son frein pour la catégorie Hypercar

Pour le frein, pièce maitresse de tout cockpit simracing qui se respecte, j’ai choisi une approche au plus près du réel. J’ai choisi d’installer le pédalier Asetek Invicta, particulièrement pertinent quand il s’agit de reproduire les freins de Prototypes et Formules. Puis je l’ai réglé exactement comme nous l’avions fait il y a quelques mois avec Gustavo Menezes, anciennement pilote Peugeot Sport dans la 9X8. Pour rappel Gustavo et moi avions passé deux jours complets à tester et régler des pédaliers pour répliquer le réel et lui trouver son pédalier favori.

A voir : Découvrir les réglages Hypercar Simagic, Asetek, Venym et Heusinkveld avec un vrai pilote d’endurance

Concrètement, j’ai donc utilisé la gomme Jaune du Kit de gommes Asetek, le Long Brake Kit, une pression maximale de frein calibrée à 63bars et un léger débattement « mort » de 2mm dans le début de mouvement du frein. Enfin, j’applique une courbe de freinage exponentielle sur le logiciel RaceHub.

Graphiquement : j’attends toujours

Les trailers nous faisaient clairement baver ! Et j’avais de gros espoirs sur l’aspect graphique du jeu. Ma première expérience sur la piste des 24h du Mans m’a vite fait déchanté. L’aliasing vous broie littéralement les rétines pendant que les chargements dynamiques font apparaitre des éléments de décors en mode Playstation 1 (bon là j’exagère un poil, mais pas tant !).

Pour couronner le tout, le jeu freeze. Et il freeze beaucoup sur Le Mans. En solo avec quelques IA, j’avais 3 à 4 freezes avant même d’arriver à la première chicane des Hunaudières. MAIS, ces problèmes massifs se sont instantanément éliminés dès que je suis passé sur des pistes plus courtes. Je pense par exemple à Monza qui ne m’a posé aucun problème ni visuel ni de freeze du tout.

Le jeu a donc un beau potentiel mais j’attends le patch pour vraiment en prendre plein les mirettes.

Quid de la météo et des IA ?

Malheureusement les conditions ont fait que je n’ai pas pu profiter d’une bonne expérience de jeu en modifiant les conditions météo. Dans mon cas, si je voulais rouler sous la pluie, j’avais instantanément un énorme LAG input qui rendait le pilotage impossible et la chute de FPS était telle que de toute façon je n’aurais même pas pu faire un tour complet sans devenir fou.

Même chose pour les IA qui, manque de bol pour moi, avaient des comportements parfois à la limite du suicidaire, quand ils ne disparaissaient pas tout simplement sous mes yeux, comme happés par une force obscure dans les cieux nuageux du Mans.

Le Mans Ultimate : Vivement « bientôt ».

On n’oublie pas que Le Mans Ultimate est en early access et qu’évidemment des patchs suivront pour stabiliser le jeu sur tous les aspects qui pêchent encore. Mais force est de constater que le potentiel est bien là ! Les véhicules, le retour de force, le son, les évènements en ligne… Studio 397 a une base de travail intéressante. Maintenant il va falloir BUCHER sévèrement pour hisser ce jeu au niveau qu’il mérite. Et en tant que fan de WEC et de rF2, c’est tout le mal que je lui souhaite !

Sam class="mb10">

Rédacteur en chef et fondateur du site, la passion du SimRacing m’accompagne depuis l’enfance. Après une quinzaine d’années sur console je suis passé du côté des joueurs PC et je passe le plus clair de mon temps sur RF2 et Assetto Corsa. Ma seule volonté : retrouver à la maison les sensations que procurent les véritables bagnoles de compétition. C’est dans cet esprit que je pars aussi souvent que possible sur les routes pour découvrir du matériel et avoir les retours d’expérience de pilotes professionnels. Vous pouvez aussi me retrouver sur la chaîne Youtube Sam et Flo dans laquelle nous partageons nos essais et voyages autour de la simulation automobile.