Comprendre le vocabulaire course automobile et simracing

L’univers de la course est rempli de termes plus ou moins obscurs. C’est aussi bien vrai pour le vocabulaire course automobile réelle que pour l’univers du simracing. Retour de force, load Cell, télémétrie, Newton mètres… Que l’on soit débutant ou habitué des pistes virtuelles, il est important d’avoir une pleine compréhension de ces termes.

Dans ce lexique, je vais essayer de vous donner des explications claires sur les mots les plus importants du vocabulaire de la course automobile réelle et virtuelle. Si un terme ne vous semble pas clair ou bien que vous en avez d’autres qui vous posent souci, dites-le moi en commentaires et je mettrais la liste à jour 🙂

Aérodynamique

L’aérodynamique, c’est l’analyse du flux d’air qui s’écoule autour d’un objet (un véhicule en l’occurrence). C’est un élément qui a un impact majeur sur toutes les performances d’un véhicule. Modifier l’aérodynamique d’un véhicule permet d’obtenir plus ou moins d’appuie aérodynamique. Cet appuie va influer sur la tenue de route, le sous-virage et le survirage, la vitesse de pointe et encore bien d’autres aspects du pilotage.

Dans l’univers de la course automobile, les écuries dépensent des fortunes pour optimiser l’aérodynamique de leurs véhicules. Leur objectif est toujours d’obtenir un minimum de résistance de pénétration dans l’air tout en maximisant l’appuie.

Apex (point de corde)

L’apex c’est le point au centre à l’intérieur d’un virage. En tant que pilote, vous devez chercher à toucher ce point pour optimiser votre vitesse en sortie de virage. L’apex n’est pas nécessairement physiquement au milieu d’une courbe. C’est avant tout le point le plus à l’intérieur du virage qui marque le début de sortie et la remise des gaz.

Appuie aérodynamique

L’appuie, c’est la force exercée par l’air sur le véhicule pour le plaquer au sol et garantir un adhérence maximale de ses pneumatiques. Cet appuie peut être créé par des ailerons ou même par le plancher du véhicule.

Plus la vitesse est élevée, plus l’appuie sera fort et inversement. Mais attention, l’appuie est corrélé à la vitesse ! Plus le véhicule va vite, plus la force d’appuie sera forte et plus l’adhérence sera grande. C’est pour ça que la notion de Trail Braking est extrêmement importante pour ne pas bloquer les roues lors du freinage et maximiser la vitesse en courbe.

La répartition de l’appuie à l’avant et à l’arrière du véhicule a aussi une grande part d’influence dans le sous-virage et le survirage. Il convient aussi de rappeler qu’un appuie fort limite la vitesse de pointe. Tout est donc, comme toujours en course, question d’équilibre.

Aspiration

Voila un terme du vocabulaire course automobile et simracing que généralement tout le monde connaît très rapidement. L’aspiration, c’est l’effet de vide d’air qui se crée derrière un véhicule à haute vitesse et qui permet au véhicule qui le suit de réduire sa force de pénétration dans l’air. Et du coup de bénéficier d’un boost d’accélération ou de vitesse de pointe.

Base

Une base dans l’univers du simracing, c’est le moteur de votre volant. C’est la partie sur laquelle votre roue de volant est fixée et qui envoie et récolte des informations via votre PC ou console. C’est aussi le moteur à l’intérieur de la base qui va créer le retour de force dont vous avez besoin pour ressentir des sensations à travers votre volant.

Il existe trois grands types de bases simracing. Les bases à courroies, les bases à engrenages et les Direct Drives. Pour vous aider à faire le bon choix selon vos besoins et objectifs, je vous ai rédigé un guide que vous pouvez retrouver en cliquant sur le bouton juste en dessous 😉

Bar

Il s’agit de la buvette présente au niveau de… Hopopop, là je me trompe de lexique désolé. Quoique ! Bar et pression font souvent bon ménage 😉

Le bar est une unité de mesure qui sert à mesurer la pression. On dit généralement qu’un bar équivaut (à 2% près) à 1Kg de force par cm². Dans l’univers de la course, le bar permet de mesurer la pression des pneumatiques et la pression de freinage.

Châssis simracing (ou cockpit simracing)

Un châssis simracing c’est une structure sur laquelle vous allez installer votre volant et vos accessoires (Pédalier, shifter, etc). Il en existe de trois sortes. Les châssis pliables sont pratiques parce qu’on peut les ranger entre deux utilisations. Pour ceux qui ont de la place, il y a les châssis fixes qui sont conçus pour être rigides et complets. Puis il y a les châssis dynamiques pour ceux qui ont de la place et un gros budget à mettre sur la table. Ces châssis dynamiques sont montés sur des systèmes de vérins qui leur permettent de bouger comme le ferait une voiture de course.

Pour éviter de vous planter lors de votre choix, voilà le guide que j’ai rédigé sur les châssis simracing :

Courroie

Les bases à courroie dans l’univers du simracing, ce sont des modèles entrée et milieu de gamme. Concrètement, la puissance du moteur de la base est transmise à l’arbre de direction (et donc directement au volant) par une ou plusieurs courroies. Le moteur de retour de force n’est pas directement relié au volant. Sa force passe par un système de démultiplication pour vous donner plus de puissance.

Ce système est très économique car on a pas besoin d’un gros moteur pour donner pas mal de retour de force. Mais ce système a aussi ses limites. La précision du retour de force est fatalement moins pointue, la puissance limités et le risque de casse mécanique plus grand que sur un modèle Direct Drive.

Et pour compléter, je vous propose juste en dessous un aperçu des meilleures bases à courroies du moment.

7.5
Test du Thrustmaster t150

Thrustmaster T150 Prix bas

Un véritable best seller qui fera le bonheur des débutants à petit budgets. Mais qui laissera sur leur faim les habitués du simracing. Son mécanisme est hybride (engrenages + courroie).
7.8
logitech g923 ps4

Logitech G920 et G923 Best Seller

La copie de la copie de la copie. Ca fait plus de 15 ans maintenant que Logitech nous sert encore et toujours la même recette. Bon, au moins leur durée de vie en font un bon rapport qualité prix pour commencer dans le simracing.
8
Comprendre le vocabulaire course automobile et simracing

Thrustmaster T248

Le T248 vient se positionner entre le T150 et le T300 tant en terme de prix que de sensations. C’est un bon volant pour quelqu’un qui débute dans le simracing à moindre coût.
Techniquement c’est un volant Hybride (courroie et engrenages)
8.1
volant thrustmaster t300 rs

Thrustmaster T300RS Meilleur de sa gamme

Thrustmaster a créé une superbe machine en 2014. Une machine qui aujourd’hui encore est au sommet de sa gamme de prix et met des taquets aux derniers modèles Logitech. Je vous le recommande !
7.6
Thrustmaster T-GT 2 et son pédalier 3 pédales

Thrustmaster T-GT 2

Une simple évolution du T-GT 1 qui n’a pas apporté grand chose et qui a fait un flop commercial. La faute à un manque cruel d’innovation au moment où Fanatec sortait un Direct Drive au même prix que cette base courroie. Un comble !

Fanatec ClubSport V2.5

A mon sens la base à courroie la plus aboutie du marché. Fanatec a arrêté sa production mais si vous en trouver une d’occasion en bon état, c’est un investissement solide.

Direct Drive

Les bases Direct Drive, c’est le luxe du simracing. Ce sont les bases qui donnent les meilleures sensations, la plus grande puissance, les meilleurs retours de force. Bref, c’est ça qu’on veut quand on est passionné de course automobile.

En fait, l’intérêt du Direct Drive c’est que vous n’avez aucun intermédiaire entre le moteur et l’arbre de direction. Aucun engrenage ou aucune courroie ne vient parasiter le signal. Votre roue de volant est directement branchée sur le moteur.

C’est d’ailleurs pour ça que les Direct Drive sont plus chers que les bases à courroies. Puisque vous n’avez pas de système de démultiplication de la force, il faut un moteur plus puissant et donc plus cher.

Historiquement, pour avoir un Direct Drive à la maison il fallait un sacré budget. Aucun modèle ne descendait sous la barre des 1.000€. Ce à quoi il fallait ajouter le budget pédalier, roue de volant et cockpit. Parce que bien sûr, un Direct Drive, c’est puissant et ça nécessite un endroit très rigide pour l’installer.

Mais le monde a changé mi 2021. Quand Fanatec a lancé le tout premier Direct Drive accessible au grand public : le Fanatec CSL DD. Pour la première fois, les simracers peuvent s’offrir une base Direct Drive à partir de 350€.

Depuis d’autres marques se lancent sur le même segment de marché pour attirer de nouveaux joueurs. je vous propose en dessous une sélection des modèles Direct Drive accessibles aux portefeuilles grand public.

9.5
le csl dd vu de côté

Fanatec CSL DD Coup de coeur

Le Fanatec CSL DD c’est le modèle qui a changé la donne. Disponible à partir de 350€ pour la version 5Nm, il propose la qualité et l’écosystème Fanatec à un prix imbattable.
9.2
Le GT DD Pro est compatible PS5

Fanatec GT DD Pro Le meilleur sur playstation

Le tout premier Direct Drive accessible aux porte feuilles grand public et compatible Playstation. Il se base sur le CSL DD et son rapport qualité prix met TOUS ses concurrents en PLS.
9.3
La base Moza Racing R9 Direct Drive

Moza Racing R9

Les petits nouveaux de chez Moza Racing ont fait du bon boulot. Cette base a un bon rapport qualité prix et si la marque continue dans cette direction ils pourront se faire une vraie place dans l’univers du simracing.
9.5
le simagic alpha mini proposé à 500€ ht

Simagic Alpha Mini

Un peu plus cher que ses concurrents de chez Fanatec et Moza, le Simagic propose un retour de force de très grande qualité. Une très belle réussite, moins accessible au grand public certes, mais qui ravira les simracers plus aguerris.

Si vous voulez plus d’infos sur les modèles Direct Drive et découvrir les modèles haut de gamme, vous pouvez cliquer sur le bouton en dessous et découvrir mon guide sur le sujet 😉

Drapeau de course

Les drapeaux de course sont peut être l’un des points majeurs du vocabulaire course automobile. Leur utilité est de donner des informations précieuses aux pilotes lorsqu’ils sont sur la piste.

Ne pas connaître ces drapeaux, c’est comme si vous rouliez en ville sans connaitre votre code de la route. Vous êtes un danger sur roues et méritez de vous faire sortir par les autorités. On va donc rapidement vérifier que vous les connaissez tous 😉

Les drapeaux de course que vous croiserez sur la piste

  • Drapeau à damier : bon celui-ci vous vous en doutez, c’est le signal que vous avez passé la ligne d’arrivée. Félicitations vous avez terminé la course !
  • Drapeau bleu : lors des essais, le drapeau bleu indique qu’un véhicule plus rapide s’apprête à vous doubler. En course, il indique qu’un véhicule va vous prendre un tour et que vous devez le laisser passer.
  • Drapeau jaune : ce drapeau indique un danger dans le secteur de piste dans lequel vous allez arriver. Vous avez l’obligation de ralentir et l’interdiction de doubler jusqu’au signal de drapeau vert.
  • Drapeau vert : après un drapeau jaune, le vert signale que le danger est écarté. Les dépassements sont à nouveau autorisés
  • Drapeau mécanique :
  • Drapeau rouge : celui là est déclenché en cas de grave danger sur la piste. Vous devez ralentir, avez interdiction de doubler et devez regagner les stands. La course est suspendue jusqu’à nouvel ordre.
  • Drapeau blanc et noir : vous avez reçu un avertissement pour pilotage non sportif. En clair, à la prochaine bêtise c’est la pénalité pour vous.
  • Drapeau noir : en NASCAR le drapeau noir indique que vous avez une pénalité à purger aux stands. Sur les évènements organisés par la FIA, ce drapeau signifie que vous avez été disqualifié.
  • Drapeau blanc : ce drapeau indique qu’une voiture lente est présente sur la piste. Il peut s’agir par exemple d’un véhicule de secours.
  • Drapeau noir à disque orange : si vous voyez ce drapeau, ça veut dire que la direction de course constate un problème sur votre véhicule et vous demande de regagner les stands immédiatement.
  • Drapeau jaune et rouge : la piste a subi un changement d’adhérence. Il peut par exemple être question d’une flaque d’huile.

Alors ? Le vocabulaire course automobile c’est quand même pratique même si on ne fait que rouler dans nos salons 😉

Load Cell

Le terme Load Cell signifie cellule de charge. Pour parler français, il s’agit de capteurs de pression qui sont le plus souvent installés sur les pédales de frein des pédaliers simracing de bonne qualité. Dans une véritable voiture, la force de freinage va dépendre de la pression que vous exercez sur la pédale de frein.

Les pédaliers d’entrée de gamme ont des pédales de frein à potentiomètres ou capteurs magnétiques. Elles captent la force de freinage en prenant en compte la position de la pédale. Ce n’est ni réaliste ni optimal pour faire de bons temps au tour puisque ça ne permet pas d’utiliser votre mémoire musculaire.

Un frein avec Load Cell donne immédiatement de meilleurs résultats que ce soit en terme d’immersion ou de performances. Vous pouvez d’ailleurs retrouver mon guide des pédaliers simracing en cliquant sur le bouton juste là :

Newton Mètre (Nm)

Le Newton mètre est une unité de mesure. Dans l’univers du simracing, elle permet de rendre compte de la force, du couple d’un moteur ou d’un volant.

PSI

Il s’agit d’une unité de mesure qui donne la pression en livre par pouce carré. Donc pour schématiser grossièrement c’est l’équivalent du BAR mais en version anglo-saxone. Dans la plupart des simulateurs de course vous avez le choix entre BAR et PSI dans les unités de mesure. Mais si vous vous retrouvez devant un jeu qui ne fasse pas la conversion, sachez que 1 PSI = 0,069 bar. Ou que 1 bar = 14,503 PSI

Quick Release

Le quick release est un terme qui désigne le mécanisme qui permet de connecter et déconnecter le volant de l’arbre de direction. Que ce soit en course réelle ou sur simulateur, vous pouvez très souvent retirer la roue de volant de l’arbre. Quand cette manipulation est possible rapidement et sans outils on appelle le mécanisme un Quick Release (retrait rapide)

Si vous souhaitez en découvrir d’avantage sur cet aspect crucial dans le choix d’un volant, vous pouvez retrouver mon article sur le sujet !

Zone morte

Une zone morte que ce soit dans un véhicule réel ou du matériel de simracing c’est une zone de mouvement qui ne transmet aucune information. C’est quelque chose qu’on peut trouver sur le volant, les pédales, le frein à main… Bref, tout ce qui peut être actionné par le pilote et qui est susceptible d’avoir du jeu dans ses rouages.

Ce qui est sympa en simracing, c’est que la zone morte peut être calibrée. Souvent, les joueurs aiment les adapter sur leurs pédaliers pour obtenir un freinage sur mesure. La zone morte dans une roue de volant par contre est souvent bien plus problématique. Si c’est un choix du joueur, tout va bien, on est d’accord. Mais si votre roue de volant a une zone morte que vous ne pouvez pas régler, alors votre précision de pilotage va en prendre un sacré coup.

Pour donner un exemple concret de zone morte délibérée sur un volant de simracing, je vais prendre mon propre exemple. Dans la vie réelle, j’ai une Jeep M201 de 1962. Vous connaissez les voitures de ces années là ? Si ce n’est pas le cas je vous spoil : vous commencez à tourner la roue, il ne se passe rien sur 5 à 7° et puis finalement vous arrivez aux pignons et ça commence à tourner. Du coup, quand je roule sur simulation dans une Jeep M201, j’apprécie de calibrer la zone morte de mon volant de la même manière pour retrouver ce feeling très… approximatif ^^ de la vraie voiture.

Vous êtes un as du vocabulaire course automobile maintenant !

J’espère que le vocabulaire course automobile et simracing vous paraît maintenant plus accessible ! Si il y a d’autres termes que vous aimeriez retrouver dans ce lexique, faites-le moi savoir dans les commentaires. Je vous répondrais avec grand plaisir 🙂

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